Article mis à jour le 29 avril 2019
Les favoris sont en général assez clairement identifiés sur la Flèche Wallonne. Cette année, Julian Alaphilippe s’avançait vers la défense de son titre avec la faveur de tous les pronostics. Il reste que le leader de Deceuninck-Quick Step a dû contrôler, avec ses équipiers, une course particulièrement mouvementée qui a éliminé en cours de route une partie des hommes en vue, tels que Dan Martin (UEA Team Emirates), Adam Yates (Mitchelton Scott) ou Peter Sagan (Bora Hansgrohe). « L’année dernière, c’était ma première grande victoire et cette année, ce n’était pas forcément évidemment de prendre le départ avec le numéro 1 dans le dos. J’ai essayé de me détacher de la pression que je pouvais ressentir grâce à mon bon début de saison. J’ai pris mes responsabilités dès le début de la course et j’ai été très bien soutenu par mon équipe qui a fait un très gros travail. Je suis très content de finir la journée de cette manière », résumait Julian Alaphilippe, une fois la ligne d’arrivée franchie. Le Français s’est imposé avec une courte avance et remporte la neuvième victoire de sa saison. Par ailleurs, il est le premier coureur remportant la même année Milan San Remo et la Flèche Wallonne depuis Laurent Jalabert en 1995.
Dans ce contexte, c’est un groupe d’environ 25 coureurs qui s’est présenté au pied de l’ascension finale du Mur de Huy, l’explication se réduisant dans les 300 derniers mètres à un duel entre Jakob Fuglsang (Astana Pro Team) et Julian Alaphilippe. « On est vite parti et je me suis dit que ça allait être difficile d’aller jusqu’en haut comme ça. J’ai jaugé l’écart qu’il y avait avec nos poursuivants jusqu’au moment où il ne faut plus regarder derrière. Les 100 derniers mètres, j’ai un peu butté et j’ai pensé que Fuglsang allait maintenir son rythme, mais j’ai réussi à le passer. Aujourd’hui, c’était plus dans la tête que dans les jambes. »
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