Article mis à jour le 12 mars 2018
Maillot à pois du dernier Tour de France, Warren Barguil est depuis entré dans une autre dimension et notamment en intégrant Fortuneo-Samsic où il est l’unique leader. Huitième de Paris-Nice l’an dernier, Warren n’est pas convaincu de pouvoir faire mieux cette année mais il pourrait tout de même s’exprimer durant la semaine.
« Le début de saison est un peu poussif comme d’habitude » déclare Warren Barguil, mais cette année il a connu de nombreux changements. « J’ai changé d’équipe, de vélo, de chaussures. J’ai tout changé ! » Mais malgré cela, la recrue phare de Fortuneo-Samsic est désormais sur les bons rails. « Maintenant la saison est bien lancée. J’ai passé un bon week-end en Ardèche où les deux courses ont été très dures. Ça m’a permis de progresser et je sais que ça va continuer au fil des courses. »
Et des courses, Warren a déjà eu l’occasion d’en faire avec ses nouveaux coéquipiers. « J’ai pris des repères, je me suis habitué à courir avec mes nouveaux collègues. Et ça change puisque désormais ça parle français dans les oreillettes. » Maintenant que la préparation hivernale a correctement été effectuée, Warren attend le moment opportun pour pouvoir s’exprimer. « Maintenant le bon boulot de l’hiver a été effectué et j’attends que les beaux jours reviennent pour pouvoir m’exprimer. »
Après son maillot à pois et ses deux victoires d’étapes à l’occasion du dernier Tour de France, Warren Barguil sera forcément plus attendu par ses adversaires mais pas que. « En fait je m’attends surtout moi-même. Je ne suis pas spécialement un coureur de début de saison, c’est un peu dommage parce que Paris-Nice est une course qui peut très bien me convenir, mais peut-être davantage dans l’avenir. » Mais le breton préfère se concentrer sur les saisons à venir que de regarder dans les rétroviseurs. « Ce que j’ai fait l’an passé c’est très bien, mais j’ai surtout envie d’écrire de belles choses pour les prochaines saisons. Je regarde devant moi et plus tellement ces deux superbes victoires sur le Tour. »
Malgré le changement de statut qu’a connu Warren depuis quelques mois, il ne vise pas pour autant le classement général de Paris-Nice. « Je sais que je ne peux pas marcher toute l’année, j’en suis conscient. Sur Paris-Nice je pars avec l’idée de viser dans les quinze premiers. Je n’ai pas une super condition, mais je vais m’accrocher mentalement. » Mais bien qu’il dit ne pas être au top de sa forme, le coureur de Fortuneo-Samsic sait que la course peut se jouer à peu de chose. « On ne sait jamais, il peut arriver que les jambes se débloquent, ça s’est produit l’an dernier et sur la fin j’ai bien performé. » L’objectif principal se situera plutôt dans quelques semaines, « je n’oublie pas que j’ai les Ardennaises en point de mire, c’est un gros objectif sur lequel je ne veux pas me louper. Je ne veux pas y arriver fatigué. »
Le parcours
« C’est un super parcours, aller chercher des routes de ce genre-là, c’est exceptionnel. Commencer par cette étape, ça change de l’ancienne tradition des prologues. Je me souviens que l’année dernière la première étape avait fait des dégâts, et les bordures m’avaient finalement avantagé. Dans ces conditions extrêmes, ma p’tite couche de gras m’avait bien aidé. Je n’ai pas reconnu la montée à La Colmiane, mais je suis allé sur celle de Nice. Avec toutes ces bosses qui s’enchaînent, j’ai l’impression que c’est celle qui me correspond le mieux. »
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