9 janvier 2025

Lilian Calmejane a beaucoup d’envie

Photo : Amélie Barbotin

Vainqueur du maillot à pois lors de la dernière édition de Paris-Nice, Lilian Calmejane a remporté la Drôme Classic dimanche dernier ce qui lui permet d'aborder Paris-Nice avec des objectifs.

Article mis à jour le 12 mars 2018

Vainqueur du maillot à pois lors de la dernière édition de Paris-Nice, Lilian Calmejane a remporté la Drôme Classic dimanche dernier ce qui lui permet d’aborder Paris-Nice avec des objectifs.

Considéré comme un des hommes en forme du début de saison, Lilian Calmejane fera parti d’un des hommes à suivre à l’occasion de Paris-Nice. « Depuis mes débuts chez les pros, je suis toujours bien en début de saison. Je trouve ça important de ne pas rater ce moment de l’année. » Et son début de saison 2018 ne déroge pas à la règle même si selon lui, son compteur aurait pu être débloqué plus vite. « Je suis passé à côté de la gagne sur plusieurs courses mais le niveau était bon. Il manquait une petite victoire qui est venue ce week-end. » La victoire obtenue dimanche à l’occasion de la Drôme Classic enlève donc un peu de pression à Lilian Calmejane. « Je n’ai plus de pression mais le réel objectif reste Paris-Nice, ce sera seulement à l’issue de cette course que je pourrai tirer un premier bilan. »

Cette saison, Lilian Calmejane aborde Paris-Nice avec une préparation différente ce qu’il avait pu faire par le passé. « Les années précédentes j’avais essayé de courir au maximum et cette fois-ci, j’ai fais l’impasse sur le Tour du Haut-Var pour garder un peu de fraîcheur. En sautant un week-end de compétition j’ai pu garder toute mon énergie mentale et physique » et le coureur du Team Direct Energie s’est rassuré sur sa forme durant le dernier week-end. « Je me suis rassuré sur ma condition en faisant 3e derrière un grand Romain Bardet sur la Classic de l’Ardèche et en gagnant sur la Drôme Classic. Il n’y a plus qu’à faire attention à ne pas tomber malade. »

« Paris-Nice c’est un peu comme la première semaine du Tour de France en terme de tension et de niveau » explique celui qui reconnaît avoir été bluffé lors de sa première participation en 2016. « Il peut donc se passer beaucoup de choses y compris dans la première partie jusqu’au chrono » explique-t-il avant d’annoncer son objectif. « Tout ce que je peux dire c’est que j’irais chercher une place au classement général » et pour y arriver, Lilian Calmejane compte bien prendre en compte son expérience. « Il faut que j’évite de tomber dans tous les pièges de début de Paris-Nice. En moyenne, je sais frotter et je ne laisse pas ma place dans le peloton. L’objectif sera donc de perdre le moins de temps possible jusqu’au soir du chrono et dans les étapes difficiles ce seront les jambes qui parleront. »

Le parcours

Contrairement aux années précédentes, Paris-Nice ne débutera pas par un prologue et ça n’est pas pour déplaire à Lilian Calmejane qui n’est pas un grand spécialiste de l’effort contre-la-montre. « C’est vrai qu’avec un prologue sur une courte distance je perds pas mal de temps alors une arrivée comme celle-là c’est plutôt mieux mais ça rajoute de la tension parce qu’il faudra être bien placé et il y aura des cassures. » Mais le chrono aura tout de même une importance particulière puisqu’il donnera les premières indications. « Ce qui est intéressant au niveau World Tour c’est que je suis un peu moins observé que sur le calendrier français. En imaginant que j’ai un peu de retard après le contre-la-montre, il sera encore possible d’aller jouer une victoire d’étape et un rapproché au général en même temps… il y a plein de choses à faire et j’y vais avec beaucoup d’envie. »

Et à la lecture du parcours, le dernier week-end pourrait jouer un rôle très important pour le classement général. « Ce qui me plait encore plus cette année, c’est qu’il y a quatre étapes difficiles d’affilée au lieu de trois. Et j’ai l’impression que celle de La Colmiane sera quand même moins exigeante que celle de La Couillole l’année dernière. » Mais Lilian Calmejane n’a pas pu aller faire de reconnaissance. « Je n’ai pas pu aller faire de reconnaissances, mais quand nous sommes montés au col Saint-Martin en 2017 et que j’étais en tête, c’est la portion que nous avions descendue. Je m’en souviens assez bien et je pense que c’est moins dur. »

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