9 janvier 2025

Avec Van Avermaet, Nibali et Bardet

Le Tour of Oman est précisément devenu un lieu privilégié où se construisent et se précisent les ambitions. A ce stade de la saison, les fondations doivent déjà être solides.

Article mis à jour le 7 mars 2017

A ce stade de la saison, les fondations doivent déjà être solides. Les leaders comme leurs équipiers ont fourni le travail indispensable pendant la coupure hivernale, multiplié les stages spécifiques et, pour certains, épinglé leur dossard de reprise. Il reste maintenant à se confronter aux premières échéances en compétition, celles qui peuvent donner une teinte à l’année qui s’engage.

Le Tour of Oman est précisément devenu un lieu privilégié où se construisent et se précisent les ambitions. Autour de sa capitale Mascate, en suivant le littoral du Golfe d’Oman vers l’ouest comme vers l’est ou en explorant les zones montagneuses de l’arrière-pays, les routes du Sultanat offrent une variété permettant de satisfaire les chasseurs de classiques comme les prétendants aux podiums des grands tours. Les uns comme les autres ont pris l’habitude depuis 2010 de se fixer rendez-vous à Oman.

Du côté de la Corniche de Mascate ou de Naseem Park, Tom Boonen et Alexander Kristoff pourront jouer les premiers épisodes de la série de confrontations qui se poursuivra jusqu’à Roubaix. Ils laisseront plus probablement la vedette au champion olympique Greg van Avermaet ou encore à Filippo Pozzato pour les arrivées un peu plus corsées d’Al Bustan et de Quriyat. L’entrée en scène des grimpeurs est ensuite programmée sur l’étape désormais traditionnelle de Jabal Al Akhdar, où les montagnards sont appelés à se livrer pour aller chercher le titre. Deuxième du Tour de France 2016, Romain Bardet aura la faveur des pronostics. Sur les 5,7 km de la montée finale, il aura l’opportunité de tester à la fois ses jambes de 2017, mais aussi les automatismes à mettre en place avec son nouveau coéquipier suisse, Mathias Frank. Le leader d’AG2R sera surtout opposé à une concurrence de haut niveau, notamment chez l’équipe tenante du titre Astana, avec Fabio Aru et Jakob Fuglsang. La menace viendra également du prometteur Bob Jungels, qui ne se contentera probablement plus du maillot blanc qu’il avait remporté en 2016 (6ème) ; du Portugais Rui Costa, qui a déjà pris ses marques à plusieurs reprises à Green Mountain (6ème en 2015, 5ème en 2016) ; des Colombiens Janier Acevedo et Julian Arredondo ; voire de l’espoir français Guillaume Martin, à coup sûr désireux de prouver que l’équipe Wanty-Groupe Gobert tient bien sa place aux côtés de l’élite du cyclisme.

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