Article mis à jour le 12 juillet 2016
Dans l’échappée de 20 coureurs stabilisée après plus de 50 kilomètres de course, le pédigrée des grimpeurs qui avaient réussi à s’y glisser le laissait guère de doutes : avec Pinot, Majka, Costa ou encore Navarro, une explication entre montagnards allait distinguer le plus solide d’entre eux dans les ascensions andorranes.
Mais Tom Dumoulin, tout aussi puissant qu’audacieux, a réussi à piéger ses compagnons de route à 12 kilomètres de l’arrivée, sur une portion presque plane, avant de résister en solitaire dans l’ascension finale au retour de l’ancien champion du monde et du maillot à pois.
Rouleur de tout premier rang, le Néerlandais a frappé, comme Froome hier, là où on ne l’attendait pas, pour aller chercher sa première victoire sur le Tour de France. S’il était passé à côté de son rendez-vous à Utrecht l’année dernière, Dumoulin a depuis prouvé sur la Vuelta que son registre ne se limitait pas aux étapes contre-la-montre. Il confirme en s’imposant sur l’étape-reine des Pyrénées, où Chris Froome a lui aussi tenu son rang.
Ses attaques dans le final ont fait le tri parmi les favoris capables de lui tenir tête, mais le Britannique n’a pas gagné la moindre seconde sur Nairo Quintana ou Adam Yates par exemple. Il atteint la journée de repos avec 13’’ d’avance sur son jeune compatriote. En revanche, Alberto Contador a abandonné…
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